Montblanc est arrivée au SIHH cette année avec une nouvelle collection
inspirée de Minerva, l'horloger suisse renommée spécialisée dans les
chronographes et chronomètres que Richemont a rachetés en 2006. Quand
Richemont a racheté Minerva, le groupe a pris la décision inattendue de
plier dans Montblanc. À l'époque, Montblanc était déjà l'une des plus
grandes marques du groupe Richemont, avec une activité d'instruments
d'écriture fine de premier ordre et un commerce en plein essor de la
maroquinerie. Montblanc a fait récemment des percées dans l'horlogerie,
ouvrant sa première manufacture dans un imposant manoir Art nouveau dans
un centre traditionnel de l'horlogerie - Le Locle, en Suisse - mais il
lui manquait l'histoire auguste dans la catégorie qu'avait Minerva. Avec
Minerva qui fabrique maintenant des montres Montblanc, les capacités
horlogères de Montblanc se développent de façon exponentielle.
Aujourd'hui, nous regardons deux montres qui pointent vers une période
de l'histoire de l'horlogerie que Montblanc a héritée de son acquisition
de Minerva.
L'une des premières choses que j'ai remarquées à
propos de chacun de ces deux nouveaux chronographes était leur poids et
le sentiment de qualité qu'ils véhiculaient. J'ai également été surpris
par la quantité de patine que la version à boîtier de bronze avait déjà
acquise en relativement peu de temps parce qu'elle circulait comme un
échantillon de presse. Il est sur le point de ressembler à une vieille
bonne chose - ce qui, je suppose, est le principal moyen de fabriquer
des montres à partir de ce matériau qui a tendance à évoluer avec le
temps. Offrir un chronographe d'inspiration vintage comme celui-ci dans
une boîte en bronze semble être une bonne idée, et avec sa différence de
prix de seulement 700 $ par rapport à la version en acier inoxydable,
c'est celle qui semble la meilleure proposition de valeur.
Visuellement,
ces montres complètent bien la gamme 1858 et son pedigree Minerva, mais
du point de vue des coûts, elles vous coûteront beaucoup moins cher que
certains autres modèles de la gamme. C'est en grande partie parce que
ces deux variantes sont alimentées par un mouvement chronographe SW500
fourni par Sellita. Ce mouvement existe depuis plusieurs années, même
s'il reste l'un des plus récents mouvements de Sellita à se mettre en
ligne. L'idée de base de ce calibre est qu'il s'agit d'un chronographe à
cames, durable et abordable, essentiellement interchangeable avec le
mouvement Valjoux / ETA 7750.
Lorsque vous tenez ces montres et
que vous les secouez, vous obtenez le son et la sensation familiers qui
caractérisent le 7750, un calibre à remontage unidirectionnel battant à 4
Hz. Il n'y a absolument rien de mal à ce mouvement de Sellita. C'est
une bonne option pour alimenter une montre dans cette gamme de prix, à
mon avis. Pourtant, il n'a rien sur la beauté des calibres produits à
l'ancienne fabrication de Minerva (maintenant Montblanc Villeret), donc Montblanc 1858 Automatiquea replique montre,
fermé heureusement les fonds des deux variantes et a donné à chacun une
gravure en relief. Le fond de chaque version, quel que soit le matériau
de son boîtier, est en acier.
Le travail de cas lui-même est
également très gentil, et si vous regardez de près, vous trouverez des
détails dans leur finition qui surpassent ce que vous pourriez attendre
de montres dans cette gamme de prix. Prenez, par exemple, le biseautage
de la version en acier inoxydable et la finition brossée sur ses
surfaces. Les boîtiers eux-mêmes sont un peu grands avec un diamètre de
42 mm, et ils se sentent gros sur le poignet, avec une épaisseur
approchant les 15 mm. Comme vous pouvez l'attendre d'une interprétation
moderne d'un chronographe vintage, le verre saphir de la chronographe
automatique 1858 est bombé pour rappeler les cristaux de plexiglass
précédents.
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